Toutes entreprises font face actuellement aux risques environnementaux. Il s’agit des dangers pouvant survenir dans une entreprise et ayant des effets néfastes sur l’environnement. Quand on parle d’environnement, cela peut être l’espace naturel, c'est-à-dire la biodiversité, les biens et la santé des populations impactées par les activités de ces entreprises. Face à cet enjeu, la question est de savoir si la pratique du développement durable peut être la solution adéquate. Découvrez et comprenez la relation entre la pratique du développement durable et la prévention des risques environnementaux.
Minimiser les accidents environnementaux par les actions de conservation
Le développement durable est un concept développé à la fin des années 1980 qui intègre dans le développement économique les dimensions sociales et environnementales. On peut le définir comme le fait d’assurer le développement économique et social de la population actuelle en offrant la possibilité à la génération future d’en faire autant. Dans le contexte des entreprises, le concept de durabilité inclue donc la considération des externalités ou des effets des activités des entreprises sur le monde externe. Ces externalités, combinées avec les risques naturels reliés aux changements climatiques constituent les risques environnementaux. Pour la réduction de ces risques, il faudrait que toute institution et organisation s’engagent dans des actions de conservation. Par exemple, face aux risques naturels d’inondation, de sècheresse, ou de tempête, les entreprises peuvent pratiquer des reboisements ou financer des organismes de conservation ayant un impact direct sur leurs activités. Pour prévenir ces risques environnementaux, des experts comme prevention-environnement.fr utilisent des moyens d’optimisation et de pratique durable.
Réduire les risques environnementaux par adoption de l’économie circulaire
Longtemps accepté dans la société depuis la révolution industrielle, le modèle de l’économie linéaire est actuellement remis en cause. Dans ce modèle, les intrants naturels sont transformés en produits finis qui sont périmés après une certaine durée et ensuite jetés à la poubelle. Face à l’augmentation de la population, aux dégâts environnementaux et climatiques, et surtout à la rareté des ressources, les entreprises, et même les particuliers ne peuvent plus se contenter de ce modèle. Ils devraient plutôt adopter l’économie circulaire. Ce nouveau modèle propose de limiter les gaspillages des ressources naturelles en mettant en place des bonnes pratiques industrielles. Ces dernières incluent l’utilisation des recyclages des déchets, la valorisation des sous-produits, la réutilisation des matériels de productions. La pratique de l’économie circulaire réduira d’une manière globale les risques environnementaux à l’échelle d’un pays ou même de la planète. À titre d’illustration, le recyclage de tous les plastiques permettra d’avoir une économie annuelle de 8 millions de tonnes de CO2, ce qui constitue un impact considérable sur la limitation du réchauffement climatique. Toutefois, face aux contraintes de sa réalisation, la mise en œuvre de ce modèle nécessite une grande ambition politique et une expertise environnementale.
Prévenir les dangers environnementaux en utilisant des modèles d’affaire durables
Générer des bénéfices et sauvegarder l’environnement sont parfois difficiles à concilier. Il est cependant difficile de nier que les coûts des risques environnementaux seront supportés par les entreprises et les ménages. Il est donc capital d’adopter de nouveau modèle d’affaire plus respectueux de l’environnement et tenant compte tous les aspects socio-culturels des activités. Voici quelques propositions pour l’amélioration de ces modèles d’affaire et la prévention des risques industriels et environnementaux. Les entreprises devront adopter le principe de commerce équitable pour que tous les acteurs de la filière soient rémunérés justement selon leur travail. Le principe de traçabilité devrait être également adopté pour pouvoir assurer l’origine des matières premières et d’éventuels dégâts environnementaux. Il est par ailleurs important de limiter les risques phytosanitaires en adoptant les bonnes pratiques agricoles plus respectueuses de la qualité du sol et de l’environnement.